75% des logements à Brest sont des maisons individuelles, alors que la moyenne nationale plafonne à 50%. Des qu’on s’éloigne un peu du centre ville, l’habitat devient moins dense, et les façades parfois bien grises cachent des coins de verdure inattendus. Nous nous concentrons désormais sur les quartiers de la rive droite de Brest : 4 moulins, St Pierre, Cavale Blanche et Kerbonne.

Derrière une de ces façades, engoncée entre 2 maisons sur la rue Anatole France nous découvrons un paradis de verdure. Nous craquons et hésitons à faire une offre

Nous réfléchissons…Dilemme : la rue est très bruyante. Une deuxième visite à l’heure de pointe confirme nos craintes, le flot de voiture est important et ne va pas diminuer avec les débuts de la construction du tramway. Mais l’agencement de la maison nous plait, elle est chauffée au poêle a bois...Nous faisons tout de même une offre plus basse que le prix affiché. Les propriétaires refusent et nous continuons nos recherches.

J’oublie de préciser que nous ne nous intéressons pour l’instant qu’à des maisons sans travaux, du moins avec une électricité et un chauffage récent, une bonne toiture et pas de problèmes d’humidité. Alors quand nous découvrons cette belle et grande villa des années 30 aux Quatre Moulins et que l’agent immobilier est incapable d’estimer le cout des travaux nécessaires, nous ne donnons pas suite malgré le potentiel énorme de la maison.

Apres quelques autres visites décevantes, il nous reste une seule maison à visiter, bien installée dans le quartier de Kerbonne, rénovée avec gout et d’un calme olympien. Coup de cœur pour nous deux, prix au m² un peu élevé…Nous décidons de faire une offre et de faire une pause dans nos recherches jusqu’en septembre si cela n’aboutit pas. Bref, cela semble être la maison de la dernière chance ! Je fais même mon mouvement en tenant compte de cette maison, je ne demande que des écoles situées rive droite 

Ci joint  un échantillon des jardins cachés de Brest.